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    Morgan fut l’instigateur le plus connu du cyclecar à trois roues qui rencontra en Angleterre un succès certain avant de s’exporter sur le continent où la formule fit des émules.

     


                         

                          1920_ tricyclecar MORGAN

     

     

    Darmont, dans un premier temps importateur français de cette célèbre firme britannique reste sans doute avec Sandford  les plus célèbres fabricants tricolores de tricycles sportifs.

    tricyclecar DARMONT


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1928_ tricyclecar SANDFORD

     

     

    Ces tricycles servirent de base à de nombreux sorciers mécaniques qui s’évertuèrent à endiabler l’engin par de multiples améliorations plus ou moins convaincantes dans les faits.

    C’est dans ce milieu que nous rencontrons un original aristocrate fabricant de motos à moteur « Blackburne » et un ingénieux touche à tout à l’origine d’un carburateur promettant un bénéfice en terme d’accélération et de performance.

     

     

     

     

     

    L’essai sur une Sandford fut si concluant qu’une association failli être scellée mais en avortant ce projet  permis l’éclosion d’une nouvelle firme dont nous allons évoquer maintenant le souvenir.

    Le Marquis Raymond de Siran de Cavanac déposa dès le début de l’année 1924 des brevets sur un système de suspensions à roues indépendantes et le démontage « rapide » de la roue arrière et s’entoura des conseils bienveillants de la firme « Ruby » qui lui fournira des moteurs.
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Au final, le prototype ainsi crée fit preuve de nombreux atouts par rapport à ses concurrents grâce à son excellent système de suspension qui gomma avec perfections les inégalités des routes de l’époque.

     

     

     

    La tenue de route s’avéra elle aussi excellente grâce à la rigidité du châssis tubulaire conçu dans un acier de très bonne qualité et aux roues avants indépendantes sur lesquelles de puissants freins rassuraient le pilote.

     

     

     

     

     

     

     

    Aussitôt, Siran lance parallèlement au tricycle de compétition la production d'un tricyclecar civil sous la marque commerciale « D’Yrsan » dont l’originalité était de pouvoir lui aussi interchanger indépendamment les 3 roues un avantage certain en cas de crevaison !

     

     

     

     

     

    La presse est enthousiaste sur ce véhicule au confort souvent comparer à des firmes aussi prestigieuses que Sizaire par exemple ce qui est peu dire de la qualité portée à la conception du D’Yrsan.

     

     

     

     

     

     

    Ce dernier parviendra même à inquiéter Morgan sur ses propres terres à une époque où le protectionnisme britannique laissait peu de chance de réussite sur son sol à une marque étrangère.

     

     

     

     

    Une filiale britannique « D’Yrsan Ltd » sera même crée de toutes pièces pour satisfaire les nombreuses commandes qui affluèrent à Knightsbridge suite aux exploits du « D’Yrsan Scarabée » à Brooksland qui pour l’anecdocte fut monté à 6 exemplaires dans les ateliers « Blériot » jouxtant la piste.

    La firme promettait aux motards contraints par l’âge ou par la vie de famille de se tourner vers l’automobile de conserver au volant du « D’Yrsan Sport » les sensations de la moto ce qui est plutôt un tour de force !


    Si le 3 roues montrait en compétition ses avantages, la clientèle française n’était pas forcément acquise à ce type d’engin dans la vie de tous les jours et c’est pour cette raison que Siran élabora une version à quatre roues surbaissée de son cyclecar commercialisé début 1927 avec deux motorisations Ruby de  972 ou 1098 cm3 sur lequel un compresseur « Cozette » était monté en option.

     

     

     

     

    Malheureusement, en cette fin de décennie les coûts de production rendirent quasi inaccessibles les « D’Yrsan » 4 roues et comble de malchance la marque se vit débarquer du juteux marché anglais des trois roues suite à un sévère durcissement de sa politique protectionniste si bien que la firme d’Asnières sans débouché commercial fut contrainte de baisser son rideau malgré l’intérêt unanime porté à ses productions par le monde de l’automobile.

     

     

     

     

    Certaines sources affirment qu’une fois tombé dans le domaine public, le brevet D’Yrsan sur les roues indépendantes fut repris par la firme allemande « Adler » qui revendit plus tard la licence de fabrication à Rosengart … !





     

     


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