• Automobiles Louis BLERIOT (1921-22) _ Suresnes_ France

     
     
     
     
     

    Rentré dans l’histoire lorsqu’il traversa la Manche en avion, Louis Blériot a aussi laissé sa trace dans le monde automobile.

    En 1897, cet ingénieur fraîchement diplômé de l’Ecole Centrale crée sa première entreprise à Paris, rue Durey,  en se spécialisant dans la fabrication de phares à acétylène dynamos.

     

     

     

     

     

     

    La firme réussi rapidement à s’imposer sur ce marché de la pièce automobile et certains clients tels que la célèbre marque De Dion-Bouton assureront à son fondateur de confortables revenus.

     

     

     

     

     

    Parallèlement à son activité industrielle, Blériot se passionne pour l’aviation.

    Dans son atelier du boulevard Victor Hugo à Neuilly, il conçoit son premier avion et suite à l‘envol de ce dernier en 1901, il s’associe avec un certain Gabriel Voisin  créant ainsi la première ligne de fabrication aéronautique qui malheureusement sera un échec commercial.

    A l’issue de sa séparation d’avec Voisin, Louis Blériot se diversifie dans la fabrication de moteurs en devenant le principal actionnaire de la société « Antoinette ».

     

     

     

     

    Après de multiples péripéties qui l’amènera à préférer les moteurs « Anzini » à ceux d’ « Antoinette », Louis Blériot revend ses participations et acquiert en 1909 l’ancienne usine à gaz de Suresnes pour y installer sa nouvelle société « Blériot-Aéronautique ».

     

     

     


    Cette nouvelle usine avait pour mission de surfer sur l’évènement de la traversée de la Manche en fabriquant  le fameux Blériot XI à moteur « Anzini » et en le vendant en kit pour en réduire le prix de vente.

     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     

    Le succès est au rendez-vous si bien qu’à la veille de la Grande Guerre, Louis Blériot est devenu un acteur incontournable de l’économie française exportant même son savoir-faire au Royaume-Unis où une chaîne de montage est installée.

    Près de 10000 chasseurs seront assemblés au cours des quatre années de conflits mais l’Armistice met un terme aux juteuses commandes de guerre et Louis Blériot cherche de nouveau débouchés pour refaire sa trésorerie car son usine de Suresnes croule sous d’importants stocks d’avions invendus.

    Sa première tentative de retour sur terre passa par la conception en 1918 de la Blériot 500 Std type B20, une moto vendue dès 1920 avec une unique couleur : le bleu de France.

     

     

     

    « Blériot-Aéronautique » pensait prendre à contre-pied la déferlante des Harley-Davidson et autres Indian ou Cleveland issues des déstockages des surplus militaires avec cette originale  et jolie moto aux roues flasquées dont le modèle de compétition D20 remportera la course Paris-Nice en 1920.

     

     

     


    Malheureusement, les clients ne se bousculèrent pas pour acquérir cet engin onéreux dont le moteur avait une mauvaise réputation tant en terme de performances que de fiabilité.

     

     

     

     

    La production ne perdura jusqu’en 1922 que grâce à une providentielle commande de la Préfecture de Police de Paris après quoi la parenthèse fut définitivement refermée.


    Conscient que la moto ne lui permettrait pas de se diversifier efficacement, Louis Blériot se tourna alors vers l’automobile et plus particulièrement vers le cyclecar.

     

     

     



    Blériot avait pu observer que son ancienne unité de montage britannique d’Addelstone reprise par l’  « Air Navigation & Engineering Compagny »  avait  réussi une reconversion dès 1920 avec un cyclecar vendu sous la marque « Blériot-Whippet » qui restera en production jusqu’en 1927.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
     

    Dès 1921, l’usine de Suresnes présenta la « Blériot Sport » animée par un bicylindres de 750 cm3 à refroidissement par air développant 8 à 10ch.

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Reprenant les principes de conception de ses avions, la voiture avait hérité d’un châssis rectangulaire en frêne « armé » et d’une transmission par courroie qui s’avérant très perfectible sera remplacée par un arbre de transmission quelques mois plus tard.

    Une boite 3 vitesses avec marche arrière, des suspensions avant/arrière semi-cantilever et des roues à rayons interchangeables viennent compléter la fiche technique de ce cyclecar construit avec soins.

    Malheureusement, cette autre diversification fera elle aussi long feu car les acheteurs ne sont pas au rendez-vous en dépit de coupures de presse plutôt favorable envers ce cyclecar qui disparaîtra dès 1922 !

     

     

     

    Le groupe « Blériot-Spad » sort fortement affaibli de ces deux échecs d’autant plus que le secteur aéronautique n’est pas au meilleur de sa forme et c’est exsangue que la firme tombera quelques années plus tard dans l’escarcelle des frères « Farman ».

     


     

     


  • Commentaires

    1
    yanka06
    Dimanche 6 Février 2011 à 13:20
    Bonjour, Je recherche des renseignement sur un objet électrique de marque BLERIOT (voiture,avion!?)
    Je peux vous envoyer des photos si vous me donnez votre adresse email
    Bien cordialement
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